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Paolo, passion jeux vidéo

Publié le 6 décembre 2018

Si vous ne l’avez pas encore entendu, vos enfants fans de jeux vidéo eux ne ratent aucunes de ses émissions. Paolo est le commentateur de Game ON sur TNTV. Le rendez-vous quotidien des quelques 2000 afficionados polynésiens de la console. Une communauté qui cultive la culture alternative, ce partage autour du jeu vidéo une fois les consoles posées. Hommes de Polynésie s’est intéressé à la sphère Game zone Polynésienne guidé par Paolo.

A L’ORIGINE IL Y AVAIT MARIO

1985, « Super Mario» fait connaissance avec la jeunesse Polynésienne, le début de l’accession du plombier au rang d’icône du jeu vidéo ici comme ailleurs. Juste un chiffre : Plus de 40 millions de copie vendues. Si le plombier fait recette, Paolo lui préfère Figthing game.

« Parce que depuis petit je trouve que les personnages étaient super beaux, ils étaient super jolis, il y en a qui jouent pour être dans la peau du héros de leur propre histoire, mais la base c’est de s’amuser et quand on est Geek on est forcément dans la transmission. »

Entre le Mario d’hier et et le Paolo d’aujourd’hui il s’est passé 30 ans…les habitudes de jeu ont évolué.

« Maintenant tu peux rencontrer des gens sur le net et tu as toute une culture alternative qui s’est formé autour du jeu vidéo, ce que l’on appelle barbarement la culture « geek ». Et on communique autour de ça et maintenant le jeu vidéo, ça englobe les mangas, les séries et c’est ça l’intérêt du jeu vidéo, c’est faire des rencontres, c’est finalement s’amuser ensemble. »

Paolo a étudié, enseigné et décidé de faire une pause d’un an pour se consacrer à son nouveau job du moment : commentateur de Game ON, un produit des studios Phaze Production diffusé sur TNTV.

« Depuis deux ans je m’éclate dans l’animation audiovisuelle et si ça a un rapport avec le jeu vidéo, comme ce que tntv Game ON m’a proposé c’est très bien. »

Le Jeu vidéo, un milieu en perpétuelle évolution où entre l’idée et le jeu il peut s’écouler 10 ans.

« Tu ne peux pas programmer un jeu vidéo si tu n’as pas un dessinateur, un infographiste, un scénariste, le minimum ! Car le jeu c’est une union entre différents corps de métiers. Ce n’est pas qu’une personne qui va faire ça toute seule, à moins d’être un génie comme le Suédois Markus Persson créateur de Minecraft ! Sinon, c’est un processus créatif qui prend énormément de temps. »

LE JEU VIDEO, UNE CULTURE A PART ENTIERE

Le passionné de jeux vidéo qu’est Paolo est aujourd’hui adepte du Thi sports, type de jeux de combats interactifs qui connaît une réelle ampleur. Question : Pourquoi certains joueurs se projettent dans la peau de leur personnage au point de s’identifier à ce dernier ?

« Il a besoin de se glisser dans la peau du personnage pour une quête d’identification. Ça peut les rassurer. Etre quelqu’un en attendant d’être quelqu’un. En règle générale ce sentiment passe. Il faut qu’ils s’extériorisent pour l’expliquer, le plus dangereux c’est quelqu’un qui s’enferme dans sa personnalité. J’aurai tendance à dire : Vous êtes quelqu’un de réel et de beau ! »

On a estimé à 90% le nombre de jeunes polynésiens qui jouent à des jeux vidéo au fenua. En 2017 la tendance était au Moba, jeux de combats dans une arène dont le titre phare est The league Of legends. Aujourd’hui on est passé au style Battle royale, un type de jeu vidéo mêlant jeu de survie et jeu de tirs.

« Et en ce moment le jeu qui rafle tout c’est FortNite ! »

Qu’il soit enseignant, danseur, chef d’entreprise, photographe ou étudiant, il n’existe pas de profil type du joueur de jeux vidéo polynésien. Les jeunes de l’époque 1986 sont devenus les adultes d’aujourd’hui avec pour la plupart une bonne situation. Mais pour chacun d’entre eux la nature même du jeu vidéo est de proposer du divertissement, de l’évasion et bien entendu de se défouler mais pas que…

« C’est tout l’échange qu’il y a une fois que tu as éteint ta console. C’est-à-dire tous les gens que tu rencontres dans ta Squad à fortNite. Je ne compte plus les barbecues que l’on a fait avec des gens que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve, c’est toute cette culture qui se crée autour du jeu vidéo. »

Le niveau des joueurs polynésiens est loin d’être mauvais. Certains se sont illustrés face à des Coréens sur Street fighter 5. Et puis d’autres comme un jeune joueur du fenua qui malgré le faible débit internet a décroché une place pour la France où il a cartonné.

« Il y a des génies ici, le vivier il est bon, il y a un gros écart entre les bons joueurs d’ici et les joueurs moyens. Le niveau il est là. »

Paolo le marquisien qui a grandi à Titioro conclut en invitant amateurs, professionnels, passionnés ou encore curieux à venir découvrir l’univers du jeu vidéo polynésien lors de la prochaine lan du mois de décembre au collège de Punaauia. Les inscriptions peuvent se faire via la page Facebook de Tahiti Nui Arena.

« On ne demande pas de lauriers, juste que les jeunes continuent à faire vivre la passion, ce n’est pas un crime que d’aimer les jeux vidéo. »

Plus d'informations

Sur la page Facebook  Tahiti Nui Arena

Jeanne Phanariotis
Rédactrice web

© Photos : Tahiti Nui Arena

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