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Évasion

Vol au dessus de la Polynésie avec Laurent

Vol au dessus de la Polynésie avec Laurent

Publié le 6 septembre 2018

L’expression « Piqué au tiaré » correspond bien au passionné d’aviation qu’est Laurent Touvron. L’actuel Directeur d’Exploitation de Tahiti Nui Hélicoptères a confié à Hommes de Polynésie son amour de la Polynésie et de son métier. 

« Regarder les avions voler : un plaisir d’enfant. »

Issu d’une famille modeste, le petit Laurent aimait déjà, comme beaucoup de gamins, voir des avions voler. Mais la région de son enfance, du côté de La Rochelle, n’était pas forcément le meilleur terrain d’observation. Il fallait se déplacer jusqu’à Rochefort où il y avait un terrain d’aviation militaire, ou, mieux, vers Mont de Marsan. Laurent s’en tenait pour le moment à l’admiration de meetings aériens.

Un choix après les études

Après son bac en métropole, Laurent veut poursuivre des études. Il vise une école d’ingénieurs qu’il finance lui-même par un travail de gardien de nuit. L’année de son DEUG, il tente ensuite le difficile concours pour intégrer le contrôle aérien civil. Très peu d’élus pour beaucoup de demandes : 45 postes sont à pourvoir pour 10 000 inscrits. Et il n’est pas dans les 45 lauréats. Que faire ?

« Un oncle me suggère de rentrer dans l’Armée. »

Il y a pourtant un autre moyen pour Laurent d’atteindre son but. Un oncle lui suggère de rentrer dans l’Armée de l’Air pour devenir contrôleur aérien. Aimant se fixer de nouveaux challenges, il choisit cette voie et apprend le métier.

« Un jour, j’ai intercepté le Concorde. »

Au cours de son métier il est confronté à des exercices divers. Il se souvient qu’un jour, un entraînement d’interception avec un Mirage 2000 l’a conduit à prendre en chasse rien moins que le Concorde, et en tout cas d’être dans le sillage du supersonique filant à Mach2… Mieux que le plus élaboré des jeux vidéo.

« Et puis un jour, la Polynésie entre dans ma vie. »

Car la carrière de Laurent dans l’armée le conduit un jour de 2007 à être muté au Comm’Sup de Polynésie Française. Il plie bagage avec sa petite famille et s’installe dans ce pays dont il va tomber amoureux, découvrant et appréciant immédiatement l’accueil, la gentillesse des gens, leur simplicité, la douceur de vivre. C’est un premier séjour de trois ans. Il passe aussi son brevet de pilote d’avion chez C3P, qu’il obtient la veille de son départ vers la Métropole.

« Retour en Alsace avec le cœur en Polynésie. »

Nouvelle mutation qui ramène la famille en Alsace. Mais le souvenir des trois années en Polynésie est une véritable obsession. Jusqu’au jour où, le 1er janvier 2015, Laurent, son épouse et ses deux enfants mettent carte sur table et se posent LA question : on retourne à Tahiti, oui ou non ? Ils avaient l’impression d’avoir laissé un bout d’eux-mêmes aux antipodes.

Calculant financièrement le risque qu’il prend, Laurent déménage à nouveau et se réinstalle au fenua. Il cherche un job dans le privé cette fois et entre à Tahiti Hélicoptères comme responsable des opérations aériennes. Mais l’entreprise finit par fermer et, après quelques mois, c’est l’aventure Tahiti Nui Hélicoptères qui commence, filiale de Air Tahiti Nui et de HBG, leader du secteur en métropole. Laurent devient le directeur d’exploitation avec, là encore, un beau challenge à la clé : développer et faire vivre cette entreprise pleine d’avenir.

L'hélico, un moyen de transport fabuleux pour la Polynésie

L’enthousiasme de Laurent fait plaisir à voir lorsqu’il évoque les nombreuses possibilités qu’offre ce moyen de transport : du transport régulier de passagers pour prolonger les vols d’ATN dans les îles, aux tours panoramiques permettant de découvrir la beauté des paysages de Polynésie, jusqu’aux travaux aériens qui permettent de faciliter des chantiers, en passant par les EVASAN, en complément du Dauphin interministériel, les options sont considérables et la topographie locale s’y prête.

« J’ai fait le bon choix. »

Son épouse a un travail qui lui plait, sa fille vit sa passion de l’équitation avec ses premières courses hippiques, son fils va faire ses études supérieures, et Laurent est à fond dans son nouveau job qu’il aime, avec cette volonté professionnelle de réussir son challenge et la volonté personnelle de déguster la qualité de vie de son pays d’adoption.

Plus d'informations

Sur la page Facebook Tahiti Nui Helicopters
Infos et coordonnées sur Zuckoo.pf : Tahiti Nui Helicopters

Laurent Lachiver 
Rédacteur web

© Photos : Laurent Lachiver, Laurent Touvron, www.facealamer.fr

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